Alphonse Karr est un écrivain et journaliste français. Son roman Sous les tilleuls lui valut son entrée au Figaro. Il a aussi participé a La Chronique de Paris fondée par Balzac.
« L'incertitude est le pire de tous les maux jusqu'au moment où la réalité vient nous faire regretter l'incertitude. »
« Chaque homme a trois caractères : celui qu'il a, celui qu'il montre, et celui qu'il croit avoir. »
« L'amour donne de l'esprit aux gens bêtes. C'est sans doute celui qu'il ôte aux gens d'esprit. »
« Tant de gens échangent volontiers l'honneur contre les honneurs. »
« Les auditoires ne se composent pas de gens qui écoutent, mais de gens qui attendent leur tour pour parler. »
« Quelle étrange chose que la propriété, dont les hommes sont si envieux ! Quand je n'avais rien à moi, j'avais les forêts et les prairies, la mer et le ciel ; depuis que j'ai acheté cette maison et ce jardin, je n'ai plus que cette maison et ce jardin. »
« On donne facilement des conseils ; ça amuse beaucoup celui qui les donne et ça n'engage à rien celui qui les reçoit. »
« Défiez-vous des mots sonores : rien n'est plus sonore que ce qui est creux. »
« La première partie de la vie se passe à désirer la seconde ; la seconde à regretter la première. »
« Les savants sont des gens, qui sur la route des choses inconnues, s'embourbent un peu plus loin que les autres. »
« Il a été convenu que les femmes feraient semblant d'être faibles et timides et que les hommes feindraient d'être forts et courageux. »
« Si l'on veut gagner sa vie, il suffit de travailler. Si l'on veut devenir riche, il faut trouver autre chose. »