Un illustre inconnu - sur la télévision

Un philosophe, dont je n'ai pas le nom, mais il citait lui même quelqu'un dont il ignorait le nom, m'a dit cela :

" la télévision est parvenue à réaliser ce qu'aucun système totalitaire n'a pu faire avant elle : mettre dans la même position et au même instant des millions de personnes, pour leur diffuser la même information".

J'ajouterais à cette citation celle de Patrick Le Lay, PDG de TF1 :
"Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau disponible"


A méditer...

temps de cerveau... le peu qu'il en reste !

Vidés au maximum, ils offrent un espace à remplir considérable.
TF1 a conscience du peu de sollicitation intellectuelle de ses émissions, c'est même un objectif !

Oui enfin ne blâmons pas la télé, car même si elle ne nous apporte qu'une culture dérisoire par rapport aux écrits, elle a cette qualité, qui est aussi un défaut, qu'elle fait de nous des observateurs passifs d'un monde en mouvement. Et je trouve qu'on peut y voir une belle façon d'échapper à ses pensés et ainsi de s'abstenir de souffrances inutiles... Josephine ange gardien forever ! (nan la jdéconne )

Eymeric a écrit:

Un philosophe, dont je n'ai pas le nom, mais il citait lui même quelqu'un dont il ignorait le nom

Eymeric, tu restes bien trop modeste. Ce philosophe n'est autre que ton image dans le miroir qui te répond.

Et non Xavier, pour le coup, ce n'est pas de moi.
Mais peut-être pourrais-tu nous aider. C'est celui qui avait animé le débat après la projection de Fahrenheit 451 (un livre a lire ! il s'agit ici de l'adaptation cinématographique), organisée par Vanessa à la fac de Lettres...

Ah oui c'est pour cela que ça me disait quelque chose. Au temps pour moi, il s'agit de Didier Martz.
Voici la page de ses interventions à France Culture.http://www.franceculture.fr/personne-didier-martz

Concernant ce que Thibault dit : La question qui me saute aux yeux est : Existe-t-il des souffrances inutiles ?

Long débat. J'ai, pour ma part, l'impression que chaque souffrance est riche de sens. Physique, morale, sentimentale, psychologique, etc. elles sont toutes porteuses d'un message. Notre corps, conscience, inconscient nous amène peut-être vers cette souffrance pour que nous y expérimentions nos défenses. Je n'aime pas l'anesthésie.

Long débat comme tu l'as dit ! Mais j'aime bien débattre !
Si chaque souffrance et porteuse d'un message, celles ci font donc de nous ce que nous sommes. On dit souvent que tous les chemins mènent à Rome, on pourrait donc trouver plusieurs routes pour arriver à ce que nous sommes et ainsi il pourrait y avoir des raccourcis, des chemins plus ou moins simples nécessitant plus ou moins de temps... bref je m'égare !
Tu n'aime pas l’anesthésie ? Je te rappelle que juste avant tu viens d'évoquer l'inconscient, n'est-ce pas paradoxal ? (haha !)

Ha mais en voici unee nouvelle qu'elle est bonne !
Rien de tel qu'un débat pour entamer l'espace discussion qui est resté jusqu'à présent vierge.

Je vous invite donc à m'y rejoindre de ce pas