Une journée, la dernière. Voilà comment on pourrait résumer ce livre. Une journée pour tout écrire, une journée pour tout dire, une journée pour relater six semaines, six semaines d'espoir, de peur, d'angoisse, de solitude avant d'affronter cette horrible machine...
Bon je vous l'accorde coté distraction et détente c'est très moyen, mais le roman est prenant et même effrayant par moment pour peu que l'on arrive à s'imaginer à la place du condamné. Si je rêve d'une lame oblique s'abattant sur ma nuque, je saurais pourquoi !
Un livre qu'il faut avoir lu, en plus il est court, sans la préface il doit y avoir une centaine de page tout au plus ! Vous ne verrez plus la révolution française et la Terreur de la même manière après !
Deux petites citations :
"D'ailleurs ces angoisses, le seul moyen d'en moins souffrir, c'est de les observer, et les peindre m'en distraira."
"Les mots manquent aux émotions"
"Quatre heures."