Comme étudié en classe, nous avons pu associer certains poèmes ensemble du fait de leur ressemblance.
"Le Melon" de Saint-Amant --> "L'huitre" de Francis Ponge
"L'Orange" de Francis Ponge
Ces poèmes jouent sur la vue extérieur puis la vue intérieur. Il espère découvrir quelque chose d'aussi esthétique.
De plus, il y a une morale dans chacun de ces poèmes.
Dans ces 3 poèmes, on retrouve une ressemblance au niveau du titre, du thème mais aussi en ce qui concerne les questions rhétoriques. En effet, le poète se pose des questions. C'est une sorte de mise en scène.
Il y a des ressemblances mais aussi des différences:
Francis Ponge fait un poème sur l'huitre pour parler de l'huitre. Il a pour but de nous faire voir l'huitre autrement à travers une nouvelle langue poétique.Le poème de Francis Ponge repose sur une pratique ancienne transformée, modernisée.
Chez Saint-Amant, le melon est une sorte d'image, de prétexte pour donner une morale. Il nous invite aussi à regarder les choses différemment même si la démarche est très différente de celle de Francis Ponge.
"Le Blason du sourcil" de Maurice Scève --> "L'Union libre" d'André Breton
(Maurice Scève est un des 2 grands noms de la renaissance Lyonnaise.)
Dans les 2 cas, c'est une poésie centrée sur une partie du corps féminin. A cette époque, c'était une sorte de défit entre poètes, il y avait une rivalité.
Le texte d'André Breton est également un blason ( poème centré sur une partie du corps féminin). On retrouve aussi le goût de l'anaphore dans les 2 poèmes.
Maurice Scève nous parle du sourcil pour parler d'autre chose. Le sourcil devient en quelque sorte un monde d'ailleurs comme dans le poème "L'huitre" d'André Breton.
Différences:
André Breton parcourt tout le corps. Au XVIe siècle, les blasons étaient des éloges. André Breton réussit à être blason et contre-blason (poème érotique en quelque sorte)
MAis il y a aussi un rapport avec le poème "Un hémisphère dans une chevelure" de Baudelaire
Le poème relève aussi du blason. Il est centré sur la chevelure qui devient un monde.
"Discours de vérité" de Jean Molinet --> "Colorature" de Alain Duault
--> "Le Chappelet des Dames" d'Alain Duault.
Il y a des rimes senées. Tous les mots commence par des R. La pratique de la rime senée chez Alain Duault n'est pas entièrement originale. En effet, cette pratique est déjà développée dès le XVe siècle.
---> "Hosties noires" de Léopold Sédar Senghor.
Le poème de Jean Molinet n'est pas sans rappeler la guerre comme celui de Léopold Sédar Senghor.
"Apparition" de Stéphane Mallarmé --> "PArfum exotique" de Baudelaire
Mallarmé est beaucoup inspiré par Baudelaire. C'était son "idole" en quelque sorte.
Il choisit les mots pour jouer sur la sonorité (exemple: "De blancs sanglots glissants sur l'azur des corolles" vers 4)
"Poésie" de Stéphane Mallarmé --> "Colorature" d'Alain Duault
Le poème est musical. Il voulait faire:" Entrer la musique dans les lettres"
Alain Duault s'inspire de Mallarmé tandis que Mallarmé s'inspire de Baudelaire en y ajoutant des sonorités.
(exemple: "Aboli bibelot d'inanité sonore" vers 6. Ce vers désigne le rejet de la poésie qui ne travaille pas d'effets de sonorité.
"Dormir, dormir dans les pierres" de Benjamin Péret --> Alain Duault
Du point de vue visuel, il déconstruit la forme du poème.
--> "Un hémisphère dans une chevelure" de Baudelaire
Le poème de Benjamin Péret n'est pas sans rappeler celui de Baudelaire. (exemple: "voyageurs parfumés" vers13. Baudelaire aussi voyage sur le parfum.)
--> André Breton
On peut aussi l'associer à André Breton. Tout d'abord car c'est un écrivain surréaliste. Il y a des images qui échappent à la logique. C'est une poésie qui cherche à ouvrir notre imagination. Les comparaisons sont là pour nous ouvrir un imaginaire du visuel qui n'est pas rationnel. C'est écrit dans grande réflexion.
--> "Second livre des Amours" de Ronsard --> "Mai" de Apollinaire
Le poème de Ronsard nous rappelle celui d'Apollinaire par la saison et l'analogie nature-femme. Ça repose sur une femme morte.
--> "Hosties noires" de Léopold Sédar Senghor
On l'associe également à celui de Léopold Sédar Senghor car il montre bien que L. S . S s'inscrit dans la tradition de la poésie qui a pour but de rendre hommage, rendre presque éternel la personne dont on parle. Le poème réussit à vaincre la mort d'une certaine façon.
Il y a aussi le même système d'énonciation. Il comment en l'évoquant par le pronom personnel "elle" puis il finit par la tutoyer.